Au cours des dernières années, les membres de UCCO-SACC-CSN ont dû se poser cette question. En tant qu’intervenants clés, sommes-nous vraiment la pierre angulaire du Service correctionnel du Canada ? En ce qui concerne les CX, le service semble avoir jeté la valeur fondamentale du respect à la poubelle.
Chaque mois, les membres de vos exécutifs locaux, régionaux et nationaux présentent les problèmes très importants auxquels sont confrontés nos membres. Lorsqu’il n’y a pas de volonté d’en arriver à une résolution, nous arrivons invariablement à la conclusion que nous ne sommes pas respectés.
Le harcèlement, le retour au travail, le devoir d’accommodement, l’interprétation malsaine de notre convention collective ou encore de l’entente globale, le manque de reconnaissance en rapport à la COVID, le fait que notre ministère semble dirigé par des groupes d’intérêt public plutôt que l’intérêt de ses employés, qu’il ignore les demandes de réunion et de rencontres au sujet des relations de travail : ces problèmes sont de véritables préoccupations pour nos membres qui ont été traités par l’employeur sans grande volonté d’en arriver à un changement positif.
Au cours de la semaine dernière, les membres de UCCO-SACC-CSN se sont unis d’un océan à l’autre pour envoyer le message… nous en avons assez d’être méprisés et que nous ne reculerons pas devant nos valeurs — Fierté, Dignité et Solidarité. La solidarité manifestée par les CX s’est traduite par des rencontres avec le ministre et la commissaire dans les semaines à venir. UCCO-SACC-CSN ne s’arrêtera pas tant que des engagements ne seront pas pris pour nous montrer le respect que nous méritons. Les CX, nous sommes vraiment plus forts ensemble.