Notre dernière édition du magazine Vigilance est lancée. Voici un premier article tiré de cette nouvelle édition.
Bonne lecture.
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Depuis la dernière publication du magazine Vigilance, UCCO‑SACC‑CSN a profité de l’été et du début de l’automne pour inviter et rassembler les membres en dehors des lieux de travail. Nos médias sociaux ont été inondés de photos des événements de vie syndicale à travers le pays.
On a pu voir, sur ces photos, des journées en famille, des barbecues, des parties de basket-ball et des événements sportifs organisés par presque chaque section locale. Un merci tout particulier aux organisatrices et aux organisateurs de ces événements et à tous ceux et celles qui y ont participé. Nous sommes vraiment plus forts ensemble.
Plus de deux mois après les élections fédérales, un nouveau ministre de la Sécurité publique et un nouveau président du Conseil du trésor ont été nommés, le 20 novembre dernier. Lors des élections, les libéraux ont fait une promesse aux agentes et aux agents correctionnels. Dans leur programme électoral, ils ont annoncé qu’ils les rendraient admissibles à la subvention commémorative pour les premiers intervenants à la suite de pressions intenses d’UCCO‑SACC‑CSN. Lors du discours du Trône, le gouvernement libéral a affirmé avoir l’intention de remplir cette promesse. Cette subvention offrira à la famille ou aux héritiers d’une agente ou d’un agent correctionnel tué dans l’exercice de ses fonctions une indemnité non imposable unique de 300 000 $, reconnaissant ainsi le sacrifice de cette personne pour la sécurité publique. Votre exécutif national continuera de faire pression pour obtenir la réalisation de cette promesse qui nous a été faite. Nous demeurons déterminés à être reconnus comme premiers intervenants pour cette subvention et à l’être également aux yeux des Canadiennes et des Canadiens.
En attendant la décision dans l’affaire Simons concernant les initiatives de réduction des méfaits dans nos établissements, nous ne relâcherons pas nos efforts auprès de notre employeur et du gouvernement en ce qui concerne le programme actuel d’échange de seringues en prison (PESP) et les risques qu’il occasionne pour notre sécurité. L’employeur a poursuivi le déploiement de ce programme à l’Établissement de Mission et au Pénitencier de Dorchester, sachant très bien qu’il existe une autre solution plus sûre. Les Sites de prévention des surdoses mis en place à l’Établissement de Drumheller et bientôt à l’Établissement de Springhill se sont révélés être des options beaucoup plus sûrs pour tout le personnel. Cependant, compte tenu des coûts associés au programme, SCC ne semble pas vouloir la normaliser dans tous les établissements. Comme il a mentionné qu’il doit poursuivre la mise en œuvre progressive d’un programme de réduction des méfaits pour apaiser les tribunaux, UCCO‑SACC‑CSN continuera de faire pression pour une autre solution réduisant les préjudices potentiels pour ses membres.
Le modèle d’unité d’intervention structurée constitue désormais notre réalité. Le projet de loi C-83 (Loi modifiant la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition et une autre loi) a reçu la sanction royale le 21 juin 2019. Le Service correctionnel a eu jusqu’au 30 novembre pour mettre en œuvre des changements de politique qui reflètent la nouvelle loi, abolissant ainsi la ségrégation dans nos établissements. Cette nouvelle réalité comporte des défis depuis sa mise en place le 30 novembre dernier, et votre exécutif national maintiendra la pression sur tout enjeu lié aux relations de travail ainsi qu’à la santé et à la sécurité de nos membres, à tous les niveaux de notre structure. La sécurité du personnel est primordiale et continuera d’être au premier plan de notre programme. Le projet de loi C-83 autorise également l’utilisation de détecteurs à balayage corporel (scanneurs). L’élaboration d’un règlement en ajout au Règlement sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition pour l’utilisation de cet outil est en cours. Nous poursuivrons également notre collaboration avec l’employeur sur ce point, car les détecteurs à balayage corporel deviendront en effet un outil très utile afin de diminuer l’introduction de drogues et d’objets interdits et de faciliter la saisie d’armes sur nos lieux de travail.
Plus forts ensemble,
Jeff Wilkins
Président national