LE MINISTRE DE LA SÉCURITÉ PUBLIQUE RALPH GOODALE A ANNONCÉ LA SEMAINE DERNIÈRE, LORS DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE NATIONALE D’UCCO-SACC-CSN, UNE DÉROGATION GÉNÉRALE DE SANTÉ CANADA PERMETTANT AU SCC D’IMPLANTER DES SITES DE PRÉVENTION DE SURDOSES DANS TOUS LES ÉTABLISSEMENTS.
Le ministre a donc annoncé une exemption pour tous les établissements permettant la mise sur pied de sites de prévention de surdoses, reconnaissant ainsi que le programme relève du domaine de la santé. (Voir le site web d’UCCO-SACC-CSN pour visionner le discours du ministre).
Bien que fondamentalement opposés au programme depuis le début, nous avons réussi à convaincre les politiciens, grâce à nos efforts de mobilisation et de lobbying, que le programme relève du domaine de la santé, tel qu’il est administré dans la communauté. Les agents correctionnels n’ont pas à gérer ce programme, particulièrement dans des conditions de travail difficiles, où les comportements sont souvent imprévisibles.
Notre position est claire: le programme actuel fait très peu pour la réduction des méfaits. Nous avons déjà été témoins de cas où des détenus en abusent. Lorsque le programme est utilisé à mauvais escient et que les détenus partagent des seringues, les maladies peuvent se propager. Le programme actuel ne fait qu’aggraver les torts causés aux agents correctionnels.
Il est maintenant temps que le SCC prenne les devants et suspende le programme. Le SCC doit commencer à travailler avec UCCO-SACC-CSN pour mettre en oeuvre une solution qui ne permettra pas la circulation des seringues dans les cellules et qui sera gérée par des professionnels de la santé.