Les agents correctionnels de l’Établissement Grand Valley pour femmes se sont rassemblés devant le bureau du député Marwan Tabbara, à Kitchener, contre le PESP. Ils ont remis des centaines de lettres signées par des électeurs de la circonscription inquiets des répercussions du programme sur la santé et la sécurité des agents correctionnels.
«Le programme d’échange de seringues en prison, qui permet la possession de seringues dans les cellules, constitue une menace sérieuse pour notre sécurité, a expliqué Rob Finucan, président régional de l’Ontario au Syndicat des agents correctionnels du Canada – CSN (UCCO-SACC-CSN). Les seringues peuvent être utilisées comme armes contre les agents, les autres employés et les détenus. Nous sommes ici pour transmettre ce message clair à M. Tabbara au nom des 7400 agents correctionnels qui travaillent dans des établissements fédéraux et des centaines de ses électeurs qui ont signé notre pétition », a déclaré Finucan.
Depuis des mois, UCCO-SACC-CSN se mobilise pour sensibiliser le public au programme. «Le gouvernement doit trouver une solution pour que notre santé et notre sécurité ne soient pas en danger. La manipulation des seringues n’est pas un travail pour nous. C’est un problème de santé et c’est pourquoi nous croyons que les professionnels de la santé devraient s’occuper de cela », a déclaré Rob Finucan.
Le programme d’échange de seringues en prison est mis en œuvre dans l’établissement Grand Valley pour femmes, à Kitchener, depuis juin 2018.