La Cour suprême du Canada refuse d’entendre notre appel sur notre droit constitutionnel à négocier le régime de retraite. Le gouvernement nous barre encore la route menant à l’amélioration de notre régime. Mais s’il pense que nous baissons les bras, il fait fausse route : nous demandons dorénavant des augmentations salariales plus substantielles, soit 3%, 3%, 3%, 3%.
Des membres du comité de négociation viennent de terminer une tournée des comités exécutifs régionaux : ils ont tous été consultés et adhèrent à cette nouvelle demande salariale. Au cours des prochaines semaines, nous mettrons donc la pression nécessaire afin que l’employeur et le gouvernement comprennent que nous sommes plus que déterminés à atteindre ces nouvelles cibles salariales. Restez à l’affût.
Rappelons qu’en plus d’augmentations salariales décentes, nous demandons que les CX puissent bénéficier de semaines de vacances plus rapidement. Nous voulons obtenir une pleine semaine de vacances supplémentaire après 6 ans, 12 ans et 18 ans de service, plutôt que ce qui est en place actuellement et qui nous permet d’atteindre le maximum de vacances après 28 ans.
Une longue bataille
Ce n’est pas d’hier qu’UCCO-SACC-CSN et la CSN se battent pour permettre aux agentes et aux agents correctionnels de négocier des améliorations à leur régime de retraite. D’importantes pressions politiques ont été exécutées au fil des ans par des représentantes et des représentants d’UCCO-SACC-CSN et ces démarches ont résulté en une victoire majeure devant la Cour Supérieure, en juin 2018. Or, le gouvernement a décidé d’en appeler et la Cour d’appel a infirmé la décision. UCCO-SACC-CSN a alors choisi de demander à être entendu par le plus haut tribunal du pays. Il y a quelques semaines, la Cour suprême a refusé de nous entendre, venant ainsi confirmer la décision de la Cour d’appel. La Cour suprême n’a pas à expliquer les raisons de son refus et sa décision marque la fin du processus judiciaire.
Bureau International du Travail
On a peut-être perdu la bataille à court terme, mais on n’abandonne pas pour autant. UCCO-SACC- CSN et la CSN évaluent la possibilité de déposer une plainte au Bureau international du Travail, l’organisme le plus important en la matière. Notre plainte porterait sur le refus du gouvernement du Canada de négocier avec un de ses agents négociateurs. C’est donc à suivre.