Au cours de la dernière année et demie, l’exécutif national a poursuivi ses rencontres régulières dans le cadre du Comité national de consultation patronale-syndicale (CNCPS). Évidemment, nous avons dû nous adapter afin de respecter les directives de la santé publique, en tenant ces rencontres virtuellement. Bien que les rencontres virtuelles soient nécessaires, elles se sont avérées difficiles.
Au cours des derniers mois, les restrictions ont été assouplies à travers le pays, permettant la tenue de concerts, d’événements sportifs, de rassemblements de groupes, des voyages entre les provinces, etc. Des candidats aux prochaines élections se déplacent aussi dans leurs circonscriptions pour organiser des rassemblements et d’autres événements.
Nos établissements ont également commencé à assouplir les restrictions : nous assistons à la reprise des visites, à l’élimination des cohortes et à la reprise des routines régulières. Actuellement, dans la région de la capitale fédérale, il n’y a aucune restriction quant à la taille des réunions et pourtant, la commissaire a déterminé qu’il était trop dangereux de se rencontrer face à face.
Les réunions patronales-syndicales sont un élément essentiel du travail des comités exécutifs à tous les niveaux, car ce sont lors de ces rencontres que de nombreuses questions touchant nos conditions de travail sont discutées. La semaine dernière, la commissaire a non seulement décidé qu’elle n’assisterait pas à la réunion du CNCPS de septembre, mais que cette dernière devrait être tenue virtuellement par le reste de son équipe. UCCO-SACC-CSN n’acceptera pas de tenir ces réunions sur une plate-forme virtuelle sous prétexte qu’il s’agit de la « nouvelle réalité ».
Cette décision de la commissaire témoigne d’un manque de respect pour le travail du comité exécutif national et le processus de relations de travail, car elle envoie un message très clair : les préoccupations de nos membres ne sont pas une priorité pour le SCC.
Par ailleurs, s’il est trop dangereux de tenir une réunion dans un environnement contrôlé qui respecte la distanciation sociale et le port du masque, pourquoi n’en est-il pas de même pour les membres d’UCCO-SACC-CSN qui se rendent jour après jour dans leur lieu de travail où ils côtoient plusieurs personnes?