Une deuxième séance de négociation a eu lieu cette semaine avec le Conseil du trésor à Ottawa.
Lors de cette rencontre, votre comité de négociation a insisté sur les demandes des membres afin d’obtenir un processus disciplinaire plus équitable et transparent. Notamment, UCCO-SACC-CSN fait valoir que les membres ne devraient jamais être suspendus sans solde dans l’attente d’une enquête et devraient avoir le droit de consulter toute preuve à la disposition de l’employeur avant l’audience disciplinaire.
Les discussions se poursuivent également sur d’autres demandes soumises lors de la première séance de négociation, incluant nos demandes en santé et sécurité.
De son côté, l’employeur a insisté sur la question des horaires. Sans mettre de propositions concrètes au jeu, l’employeur a présenté un document indiquant que le nombre d’heures de congés sans solde et de temps supplémentaires était en hausse depuis 2016 ; selon lui, cela serait directement attribuable au fonctionnement actuel de l’établissement des horaires.
L’employeur n’a pas été en mesure de nous expliquer en quoi les horaires étaient responsables de ce problème. Surtout, l’employeur a complètement négligé de prendre en considération l’impact de la rareté de main-d’oeuvre et de la pandémie, qui sont les réelles causes de l’augmentation des heures supplémentaires (souvent forcées) et des congés sans solde. En somme, non seulement n’y a-t-il aucune reconnaissance pour les agents correctionnels pour le travail accompli pendant la pandémie, mais l’employeur semble vouloir utiliser les conséquences de la pandémie sur les heures supplémentaires pour s’attaquer à nos horaires !
Est-il nécessaire de rappeler à l’employeur que la hausse du temps supplémentaire est aussi créée en bonne partie par les heures supplémentaires obligatoires imposées par l’employeur, que nous combattons depuis plusieurs années ?
Une troisième séance de négociation est prévue les 9, 10 et 11 mai prochains.
Forts. Unis. Fiers.
Votre comité de négociation.
UCCO-SACC-CSN