Le 10 novembre 2016, des membres d’UCCO-SACC-CSN Atlantique et des agentes et agents correctionnels du NSGEU (Syndicat des employés généraux et gouvernementaux de la Nouvelle-Écosse) ont manifesté devant Province House en Nouvelle-Écosse et ont demandé au gouvernement de la province d’adopter une loi présomptive pour la reconnaissance du trouble de stress post-traumatique (TSPT) chez les agents correctionnels. UCCO-SACC-CSN a invité les membres de l’Assemblée législative à « devenir un agent correctionnel pour une minute » en visitant le camion/expérience garé devant l’édifice de l’assemblée. Les député-es ont ainsi pu expérimenter la violence et les dangers auxquels sont confrontés les agents correctionnels au quotidien.
Suite à cette action, le gouvernement a présenté, un an plus tard, un amendement au projet de loi 7, projet modifiant la Loi sur les accidents du travail de la NouvelleÉcosse, qui identifie désormais les agents correctionnels comme premiers répondants. Cet amendement au projet de loi 7 a reçu la sanction royale le 26 octobre 2017 et deviendra une loi le 27 octobre 2018. Dès lors, en Nouvelle-Écosse, la loi admettra qu’un diagnostic de TSPT pour un agent correctionnel est lié à l’emploi. Il s’agit d’une mesure très importante prise par le gouvernement provincial qui reconnaît ainsi le travail essentiel que les premiers répondants, incluant les agents correctionnels, accomplissent quotidiennement.
Le travail acharné et les stratégies de mobilisation d’UCCO-SACC-CSN pour bien faire comprendre notre réalité aux politiciens, de concert avec la mobilisation de nos homologues provinciaux, est la raison pour laquelle cette question a été mise en priorité à l’agenda du gouvernement. Avec cette loi, les demandes seront acceptées plus rapidement, ce qui permettra à nos membres d’obtenir, dans des délais raisonnables, l’aide dont ils ont besoin lorsqu’ils souffrent de blessures mentales suite à des événements vécus au travail.