COMMUNIQUÉ DE PRESSE – 19 novembre 2020
Le Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN) dénonce la décision de la direction de l’établissement Mission de ne pas recourir à une compagnie professionnelle pour désinfecter convenablement le pénitencier.
De l’aveu même du Service correctionnel du Canada, l’établissement de Mission est maintenant reconnu comme un foyer d’éclosion. « Il y a actuellement deux employés qui ont la COVID-19. Cela conduit à plusieurs enquêtes de traçage et donc à l’isolement préventif de plusieurs membres du personnel », a déclaré Derek Chin, président de la région Pacifique pour le syndicat.
« Mission a connu la plus grande éclosion de tous les pénitenciers du pays le printemps dernier. Nous ne pouvons pas comprendre pourquoi la direction ne prend pas toutes les précautions nécessaires pour empêcher une nouvelle épidémie. L’embauche d’une compagnie externe pour procéder au nettoyage, comme ce fut le cas au printemps, en fait partie. »
Le Syndicat des agents correctionnels du Canada déplore également le manque de transparence et de sérieux de l’employeur et d’Emploi et Développement social Canada (EDSC) lorsqu’ils ont mené leurs enquêtes, ces derniers jours, sur des plaintes de sécurité liées aux cas de COVID-19. « Les enquêtes menées sont un exemple classique de ce qu’il ne faut pas faire. Les enquêtes ont été dès le début. Sans la pression du syndicat, les résultats n’auraient jamais été communiqués. Nous sommes consternés qu’EDSC ait rendu sa décision sur un sujet aussi vital en moins de 3 heures après avoir entendu les agents concernés. »
« Personne ne veut revivre le cauchemar du printemps dernier. L’employeur doit être sérieux cette fois-ci dans sa gestion de la crise compte tenu de l’augmentation significative de la transmission communautaire de la COVID-19 dans la vallée du Fraser », a conclu Derek Chin.